Santa Rababa

Difficile de vous raconter dans les moindres détails notre trip pour arriver à Santa Rababa (désolé pour la prononciation, je suis dixlesyque). Pourquoi difficile ? Parce qu'il y a trop d'émotions, de paysages, de gens rencontrés et je ne sais pas par où commencer...
Rien que la route one depuis Monterey à 8h du mat', où l'on voit s'affronter le fog de l'océan et la chaleur de la terre, petite vidéo :



Laissez moi vous dire que c'est assez incoyable à voir, d'autant que ça décornerait un bison ce vent. Et ça explique aussi pourquoi la côte ouest américaine est si verte, car le fog baigne d'humidité toute la terre, pour preuve cette photo de la plage :

Ce qui permet aussi d'arroser le vignoble californien, de nous donner ce pinard si bon. Nous avions goûté du vin californien dans quelques restaurants du coin (SF, Monterey, Drive avenue in Santa Barbara) et j'adorais leur Pinot noir (fruité, sucré, gorgé de soleil), chouchou (Aude) s'évertuant à boire leur blanc, du pipi de coyotte... Mais en allant chez leur vigneron, nous avons pu découvrir qu'ils savent faire du vin, du bon rouge, des millésimes !



Heureusement qu'on a beaucoup recraché le vin... Bref, c'était bien, c'était Colombus day, le jour où Christophe Coulons (prononciation américaine) a posé son big foot sur le continent indien !



Et puis tant d'autres aventures comme Obama avec la moustache d'Adolf Hitler, un restaurant perdu dans la forêt et ancien relais de diligence, des homeless peaople et vendeurs de pot à la sauvette, etc.
Après toutes ces aventures, nous étions épuisés...



Note de Aude : coup bas de la part de quelqu'un qui ronfle comme une mustang toute l'année...