vendredi 22 octobre 2010

Vegas, morne plaine

La plupart des gens que nous avons rencontré ont aimé voire adoré Las Vegas. Les images d'Epinal n'éfleurent pourtant que la surface de cette ville soit disant diiiiingue où les gens perdus viennent se perdre encore plus.




Tout d'abord pour y arriver il faut traverser des heures de désert et le barrage Hoover qui alimente la ville.
Le problème c'est que le niveau a énormément baissé en 10 ans. Sans eau et sans élecricité d'ici peu de temps, Vegas est donc une ville vouée à disparaître. Et les vautours tournent déjà en rond au-dessus de cette ville où tout n'est que...




Les fortunes gagnées au jeu ? Mirage... La vérité c'est que les sdf font la manche pour aller jouer aux machines à sous des supérettes.




Les César, les gondoles, les Vénus, La Tour Eiffel, les gens... ? Du toc...

Le strip qui concentre les animations de la ville fait 3 miles seulement, et sur ces 3 miles beaucoup de misère, des touristes moyens venus voir les lumières, des casinos à la moquette crado, de la bouffe-bof et de l'alcool au litre.
Cette ville entière sonne has-been et glauque, et non, c'est pas vrai, s'y marier n'a rien de romantique.

Alors évidemment le Bellagio c'est joli, il y a aussi de belles boutiques dans lesquelles mettre un orteil te coûte un oeil. Ok mais moi j'ai envie de dire "What happens in Vegas, don't stay in Vegas"

NB : d'autant qu'en repartant on a affronté l'orage du désert, on a échappé à la grêle, failli faire de l'aquaplanning sur l'autoroute, vu un deuxième accident et traversé une mer de brouillard. Vivant, on est vivant.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire